vendredi 2 mai 2008

Sujet BEM N° 13


Maître et disciple.
 
« Maître, à quoi sert un Maître, demanda dans toute sa juvénile candeur, le moinillon au Père D'Evry.
      Ce dernier sourit et répondit :
 — A rien et à tout... c'est lui qui t'enseigne ce que tu sais déjà, qui te montre ce que tu as déjà vu.
  
      Ces paroles emplirent le disciple de confusion. Il réfléchit  intensément et fronçant les sourcils, demanda : 
— Mais, Maître, à quoi peut me servir celui qui m'apporte ce que j'ai déjà ? Voulez- vous dire que le Maître est inutile au disciple et que je suis à moi-même mon propre guide ? 
— Non, pas exactement. Considère cet exemple : n'as tu jamais été captivé par une toile de Maître ?
 — Si, je me souviens d'un tableau accroché au dessus de l'autel, dans la Chapelle de monsieur mon père. Un magnifique coucher de soleil peint par un artiste italien de renom... dont j'ai d'ailleurs oublié le nom ! 
— Qu'est ce qui t'intéressait tant dans ce tableau ? 
— Je ne sais pas... la finesse des détails, les couleurs, une impression générale. Comme si j'avais devant moi un modèle de coucher de soleil. 
— Mais n'as-tu jamais vu auparavant de coucher de soleil ? 
— Bien sûr que si, mais en moins réel. » 
  
            Souvent, nous ne comprenons pas quelle valeur peut avoir un guide, un maître et nous refusons à quiconque le droit d'en savoir plus que nous. Pourtant, ces personnes plus intelligentes, plus douées, plus complètes que nous, sont de formidables leviers pour nos vies. 
  
            L'artiste du texte, par sa peinture, a appris au moinillon à voir ce qu'était réellement un coucher de soleil. Il a attiré son regard vers l'essentiel. Sa peinture est certes une reproduction, mais le moinillon y a trouvé plus de vérité que dans les couchers de soleil "naturels" qu'il regardait sans les voir. Un maître, par ses enseignements, nous apprend à considérer en pleine lumière ce que, confusément, nous savons déjà.
    
      "Si vous possédez une connaissance, laissez les autres y allumer leur chandelle"
 
 Margaret Fuller, citée  par Christian GODEFROY
www.club-positif.com
  

Compréhension de l’écrit (13 points)

1- « c'est lui qui t'enseigne ce que tu sais déjà, qui te montre ce que tu as déjà vu. »

Au regard de ce passage du texte, complète la phrase :

Un Maître sert à …….et à………

2- Par quel autre nom est repris le nom moinillon dans le reste du texte ?

3- Quel est l’exemple d’observation que le Maître donna à son disciple ?

et que représentait cet exemple ?

4- Observe le passage : «Si, je me souviens d'un tableau accroché au dessus de l'autel. »

Réponds par vrai ou faux : Le mot Si veut dire a- une affirmation, c’est-à-dire oui

b- une conjonction de condition

5- Lis le 3ème paragraphe (Souvent,…) et dis quelles sont les qualités d’un maître.

6- Relève la morale de ce texte et explique-la ?

7- a) A quel autre nom renvoie le mot « tableau »

b) Dans le sens du texte qu’est-ce qu’un tableau ?

c) Construis une phrase avec le mot tableau mais avec un autre sens.

8- Relève du texte deux arguments du narrateur

.

9- Donne la bonne réponse : Ce texte est de type - explicatif à dominante narrative

- narratif à dominante descriptive

- argumentatif à dominante narrative

10- Dans le texte, le mot fronçant est un participe présent.

- Donne l’infinitif de son verbe , puis réécris la phrase en complétant par le verbe que tu as trouvé :

Il réfléchit intensément, …….. les sourcils et demanda :

Production écrite (7 points)

Rédige un court dialogue par lequel tu mets en valeur un personnage (exemple : un professeur, un médecin,

une infirmière, un pompier, un imam de mosquée, …etc)

Dans ta production,

- tu utiliseras un vocabulaire qui met en

valeur ce personnage,

- tu rédigeras une partie argumentative,

- tu finiras ton texte par une morale.

Corrigé 13 (Pour visionner, sélectionnez avec la souris)

1- Un Maître sert à enseigner ce qu’on sait déjà et à montrer ce qu’on a déjà vu. (2)

2- Le nom moinillon est repris par disciple (1)

3- L’exemple d’observation est une toile peinte (0.5)

Cet exemple représentait un coucher de soleil. (0.5)

4- a- vrai - b-faux (0.5x2)

5- Qualités d’un maître : intelligent, doué, complet, un levier (0.25x4)

6- Morale : Si vous possédez une connaissance, laissez les autres y allumer leur chandelle. (1.5)

Ne gardez pas à vous ce que vous devez montrer aux autres (le partage du savoir) (0.5)

7- a) Le mot « tableau » renvoie à « une toile de maître » (0.5)

b) C’est un dessin, une peinture faite par un artiste (un maître) (0.5)

c) L’élève écrit une phrase au tableau. (1)

8- 1re argument : Il a attiré son regard vers l'essentiel. (0.5)

2e argument : le moinillon y a trouvé plus de vérité que dans les couchers de soleil "naturels"… (0.5)

9- Ce texte est de type argumentatif à dominante narrative. (1)

10- fronçant → froncer (0.5)

Il réfléchit intensément, fronça les sourcils et demanda … (0.5)

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anda … (0.5)

Sujet BEM N°12


DENISE.

Il y avait six ans qu’elle avait épousé André Sylvéal et elle songeait peut-être qu’elle n’avait que changer de cloître. Ils habitaient ce vieil et spacieux appartement de la rue Visconti depuis le lendemain de leur noce.

Il avait horreur du théâtre ; on ne l’invitait nulle part, il avait découragé toutes les tentatives ; il travaillait et recevait seulement quelques amis. Denise ne se plaignait pas, et André était persuadé que cette belle femme un peu froide partageait ses goûts. Sans doute elle n’était pas malheureuse, mais André seul était heureux. De quoi aurait-elle pu se plaindre ? ils possédaient quelques rentes ; son mari l’adorait, et elle l’aimait.

Des intimes venaient, dînaient, causaient dans les pièces tièdes et débordantes de livres… La tasse à ses lèvres trop rouges, elle buvait le thé lentement, en abaissant sur ses yeux noirs de lourdes paupières bistrées. Elle écoutait Lionel Descharmes qu’elle préférait à tous les autres et qui était le familier le plus assidu de la maison. Il avait la manie de baptiser les gens, et il appelait Denise la Porporina, depuis le soir où elle avait piqué dans ses cheveux une rose rouge, un soir où le Président de la République, après un dîner offert au roi d’Espagne, de passage à Paris, recevait à l’Elysée. Elle songeait souvent à ce gala. Elle était un peu intimidée et est très belle. Pour la première fois de sa vie, elle portait une robe décolletée qui montrait ses bras nus, ses épaules de marbre, les camélias secrets et chauds de sa gorge.

Léo Larguier / La trahison d’Eurydice – Le livre contemporain,1947.

Compréhension de l’écrit (13 points)

1- a) D’après le texte, Denise est-elle une femme - notable (importante) ?

- ordinaire ?

- une princesse ?

b) Qui est son mari ?

c) Quel surnom lui a-t-on donné ?

2- Observe le 2èm paragraphe et réponds par vrai ou faux :

a- Le paragraphe est narratif avec une dominante explicative

b- Le paragraphe est narratif et décrit le portrait moral du mari

c- Le paragraphe est descriptif avec une visée argumentative

3- Qui est le familier de la maison des Sylvéal ?

Qu’est-ce qu’il a de particulier ?

4- « La tasse à ses lèvres trop rouges, elle buvait le thé lentement, en abaissant sur ses yeux noirs de lourdes paupières bistrées. »

Dans cette phrase, relève trois détails du visage de Denise.

5- « …mais André seul était heureux. »

Alors, comment était Denise ?

6- Dans le passage : « Elle écoutait Lionel …. maison. », le nom Lionel Descharmes a deux extensions ;

a- lesquelles ?

b- Ces extensions du nom sont des adjectifs ? des groupes nominaux ? des relatives ?

c- Tu as fait un seul choix de la question ‘b’ – Dis pourquoi.

7- Observe le dernier paragraphe et donne la réponds par oui ou non

a- Le président de la République avait invité le roi d’Espagne.

b- Le roi d’Espagne avait invité le président de la République.

c- Denise avait invité le président de la République et le roi d’Espagne.

8- a)Trouve, dans la dernière phrase du texte, une métaphore.

b)Construis une phrase dans laquelle tu emploies cette métaphore ou une autre de ton choix.

9- « Ils habitaient ce vieil et spacieux appartement. »

Réécris la phrase en déplaçant les adjectifs vieil et spacieux après le nom appartement.

10- « Denise ne se plaignait pas » ; Mets cette phrase au présent puis au futur simple de l’indicatif.

Production écrite (7 points)

En t’inspirant de ce texte, raconte des faits ou des événements autour d’un personnage.

Dans ta production,

- tu utiliseras les temps de la narration.

- tu feras un portrait bref du personnage

- ton texte sera narratif à visée descriptive.

Corrigé (pour visionner, sélectionnez avec la souris)

1- a) D’après le texte, Denise est une femme notable (importante). (1)

b) Son mari est André Sylvéal. (0.5)

c) Surnom : la porporina (1)

2- Faux – vrai – faux (0.75)

3- C’est Lionel Descharmes – il a la manie de baptiser les gens. (1)

4- ses lèvres trop rouges – ses yeux noirs – ses lourdes paupières bistrées (0.75)

5- Denise n’était pas malheureuse. (1)

6- Le nom Lionel Descharmes a deux extensions :

a-qu’elle préférait à tous les autres (0.25)

qui était le familier le plus assidu de la maison (0.25)

b- Ces extensions du nom sont des relatives. (0.5)

c- Ce sont des groupes introduits par des pronoms relatifs. (0.5)

7- oui – non - non.(1.5)

8- a)La métaphore : ses épaules de marbre (1)

b) (exemple) Son cœur est de marbre ( : il a le cœur dur) (1)

9- « Ils habitaient cet appartement vieux et spacieux ». (0.5x2)

10- Denise ne se plaint pas. - Denise ne se plaindra pas. (0.5x2)

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Sujet BEM N°11


[………]

Attirer les acheteurs, c’est-à-dire les consommateurs, directement dans la ferme du producteur : une idée simple et gagnante. Mise en place depuis quelques années, l’initiative intitulée « Le marché à la ferme » et promue par la ville de Carmagnola, offre non seulement la possibilité d’acheter des produits naturels et garantis, mais elle met également en contact deux mondes souvent éloignés. Ainsi, la promenade visant à acheter quelques-uns des célèbres poivrons de Carmagnola ou un morceau de viande particulier ou un fromage à la saveur unique est aussi l’occasion de redécouvrir la campagne.

Voilà « le marché à la ferme » : des produits souvent introuvables en ville, enivrés par l’arôme subtil des recettes antiques et plongés dans les itinéraires agro-touristiques décrits et racontés dans une riche brochure offerte gracieusement à tous les visiteurs.

Le grand tour des délices, les trésors autour de Turin / Guide touristique.

Compréhension de l’écrit (13 points)

1- D’où est extrait ce texte ?

2- Le titre est dissimulé (caché) dans le texte lui-même ; trouve-le.

3- Réponds par vrai ou faux :

- Le marché à la ferme est un « Souk » qui est destiné à tout public

- Le marché à la ferme est une sorte de foire dans laquelle on vend des produits de la ferme

- Le marché à la ferme est un marché pour touristes et visiteurs venant des villes

- Le marché à la ferme vend des produits naturels, biologiques.

4- Quels sont les exemples de produits du « marché à la ferme » cités dans le texte ?

5- Comment l’auteur a-t-il expliqué l’idée du « marché à la ferme » ?

6- « …mais met également en contact deux mondes souvent éloignés. »

Quels sont ces « deux mondes » ?

7- A quel nom dans le texte renvoie le pronom personnel « elle » dans la 2e phrase ?

8- Quel est le but recherché par l’idée du « marché à la ferme » ?

9- Donne la réponse juste en choisissant un élément de A et un autre de B


A

B

Ce texte est

un reportage

une publicité

une description

sur le marché à la ferme

sur la ville de Carmagnola

sur la campagne

10- Dans la première phrase, le verbe est remplacé par « deux point [:] » ; quel est ce verbe ?

11- Quel est, dans le texte, le mot qui a le même sens que « également » ?

12- La deuxième phrase du texte parle de deux bienfaits du « marché à la ferme » en utilisant les

termes non seulement et mais également.

Toi aussi, construis une phrase personnelle avec ces deux termes.

13- Donne la réponse juste : Dans ce texte,

a- on décrit un lieu dans le but de le visiter.

b- on argumente au sujet d’un marché à la ferme.

c- on fait de la publicité pour inciter à l’achat et à la consommation.

Production écrite (7 points)

Les produits naturels, biologiques sont des produits non traités par les engrais chimiques.

Dans la perspective de cette idée, parle de ta région, de ses produits dans le but de les vanter et en faire une publicité.

Dans ta production :

-tu utiliseras le vocabulaire mélioratif.

- tu feras des comparaisons avec d’autres

régions et d’autres produits non biologiques.

- tu inciteras des consommateurs à venir

visiter ta région..

Corrigé. (pour visionner, sélectionnez avec la souris)

1- Ce texte est extrait d’un guide touristique (1)

2- Le titre : Le marché à la ferme (1)

3- Faux – faux – vrai – vrai (1)

4- Exemples de produits : poivrons – viande – fromage (1)

5- L’auteur a expliqué l’idée du « marché à la ferme » en vantant ses produits. (1)

6- Le monde de la ville et le monde de la campagne (1)

7- Elle renvoie à « l’initiative intitulée « le marché à la ferme ». (1)

8- Attirer les acheteurs (les consommateurs) , vendre des produits naturels. (1)

9- Ce texte est une publicité sur le marché à la ferme. (1)

10- Ce verbe c’est est (être) (1)

11- Le mot qui a le même sens que « également » : aussi. (1)

12- (exemple) Les produits agricoles de notre région sont non seulement naturels, mais également très savoureux.. (1)

13- Dans ce texte, on fait de la publicité pour inciter à l’achat et à la consommation. (1)

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mercredi 23 avril 2008

Sujet BEM n° 10


Destination Lefkès

Le port s’était vidé sans que nous ne nous en soyons rendu compte. Les touristes de l’énorme paquebot visitaient le monastère et les petits caïques avaient déposé sur les plages de l’île ceux qui passaient là leurs vacances. Nous nous éloignâmes des quais, longeâmes un champ d’herbes sèches dans lequel une dizaine de chèvres aux pattes entravées s’étaient regroupées à l’ombre d’un figuier. La route montait ensuite jusqu’au sommet d’une colline qui dominait le port puis après un large virage redescendait sur l’autre versant. A peine eûmes-nous passé une haie de pins couchés par le vent et fait quelques pas que le paysage changea. Les trois quarts de la baie de Meloï étaient une plage de gravillons plantée de tamaris aux troncs peints en blanc ; à quelques mètres derrière eux, sur un énorme rocher, une petite chapelle dominait la mer. Sur la droite, entre des branches de pin parasols, se devinaient les terrasses de deux maisons basses. L’homme qui sortit de l’ombre de l’une d’elles était un nain. Il s’adressa à nous en grec, en espagnol puis en français :

— Je cuisine !

S’il connaissait Lefkès ? il éclata de rire.

— Je suis né à Lefkès !

... Andréa nous raccompagna jusqu’à notre chambre.

—Vous n’allez pas rester là ! En Grèce, il faut voir la mer de plus près ! Il fait toucher la mer, être réveillé par la mer et endormi par le murmure de ses vagues !...

Demain, je vous conduirai !

Le lendemain matin, nous le trouvâmes devant notre porte ; il souriait déjà.

Fabrice HEYRIES – l’eau des glaïeuls – éd. Ramsay 1990.

Compréhension de l’écrit (13 points)

1- L’auteur, en vacances pour Lefkès (Grèce), était-il seul ou accompagné ? quel est l’indice qui le montre ?

2- Recopie la bonne réponse :

Lefkès c’est : a- un archipel

b- une baie ou plage

c- une île

3- Quelle est la dominante typologique de ce texte

argumentative ?

descriptive ?

narrative ?

4- « Le lendemain matin, nous le trouvâmes devant notre porte ; il souriait déjà.» ;

A quels autres mots renvoie ‘il’ :

a) dans cette phrase ?

b) dans le reste du texte ?

5- Relève du texte trois (3) lieux décrits par l’auteur.

6- a) En parlant de la mer, par quel mot Andréa a-t-il personnifié les vagues ?

b) Utilise le mot que tu as trouvé dans une phrase personnelle.

7- Par quel moyen de transport les touristes étaient-ils arrivés sur Lefkès ?

8- D’après toi, quel est le but attendu par ce texte ?

9- « S’il connaissait Lefkès ? » Avec l’idée de cette phrase, construis-en une autre au style indirect.

10- « A peine eûmes-nous passé une haie de pins couchés par le vent»

a) Dans cette partie de la phrase, trouve le verbe et le sujet.

b) Réécris-la au passé composé.

11- « L’homme qui sortit de l’ombre de l’une d’elles était un nain. »

Réécris cette phrase en commençant ainsi : Les femmes ………

Production écrite (7 points)

Tu as fait un voyage de vacances dans une région d’un pays.

Décris les lieux que tu as vus durant ton voyage, et décris le lieu du séjour (celui dans lequel tu as passé tes vacances).

Dans ta production, parle de la région ou du lieu de destination en utilisant les indicateurs de lieu convenables.

Utilise dans ta production des outilss de description (adjectifs, groupes nominaux, relatives)

Corrigé (Pour le visionner, sélectionnez avec la souris)

1- L’auteur, en vacances pour Lefkès était accompagné (0.5). – Indice : Nous. (0.5)

2- faux – faux – vrai (0.75)

3- La dominante typologique de ce texte est narrative. (1)

4- a) il → le b) il → Andréa – il (éclata) – un nain – l’homme (0.25 x 5)

5- une colline – une haie de pins – la baie de Meloï (exemple) (1.5)

6- a) En parlant de la mer, Andréa a personnifié les vagues par le mot murmure. (0.5)

b) Assis au bord d’une rivière, j’entends le murmure de son cours.(exemple) (1)

7- Les touristes étaient arrivés sur Lefkès par bateau (paquebot). (1)

8- Le but attendu par ce texte : (exemple) inciter le lecteur à passer des vacances à Lefkès. (1.5)

9- exemple : On lui demanda sil connaissait Lefkès. (1.25)

10- a) Verbe : eûmes passé ; sujet : nous (0.5x2)

b) A peine avons-nous passé une haie de pins couchés par le vent (0.5)

11- Les femmes qui sortirent de l’ombre de l’une d’elles étaient des naines. (0.25x3)

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jeudi 27 mars 2008

Sujet BEM n° 9


Moments chagrins

Maximilien supportait de plus en plus mal l’entêtement de sa mère à vouloir toujours le considérer comme un enfant. Il avait dix-sept ans et une grande envie d’indépendance. Son départ cette fois-ci pour les grandes vacances chez son oncle et sa tante lui sembla presque libératoire .Dès sa première semaine à Guémarte, il reçut la seconde lettre de Léopold.

Gléma, le 6 juillet 1927

Cher Maximilien,

Et si nous prenions cette habitude ? Ne t’ai-je pas écrit l’année dernière à la même époque ?....

Il pleut encore sur Gléma depuis ton départ, et même si depuis quelques mois tu sembles très distant vis-à-vis de moi, ton absence m’est pénible. J’ai su par Anne de Blémard que tu avais été brillamment reçu au baccalauréat. Peut-être cela t’intéressera-t-il de savoir que, pour ma part, malheureusement, je n’ai pas obtenu ma capacité.

Nous n’allons pas cette année à La Fourde, la maison des Dussart. En effet, celui-ci semble avoir quelques ennuis de santé. Tu ne peux imaginer à quel point je regrette l’imbécile fâcherie de nos parents ; sans elle, peut-être aurions-nous passer ensemble ces vacances. Je relis actuellement avec bonheur « l’Immoraliste ». Il faudra que nous en parlions.

Je te le redis encore, tu me manques,

Ton ami, Léopold Froment

Maximilien répondit à Léopold, écrivit deux longues lettres que selon son habitude il ne posta jamais après qu’il les eut relues.

A moins de deux kilomètres de chez son oncle et sa tante, au village d’Ablesse, il se rendit un matin dans l’espoir de trouver une librairie où il pourrait commander « L’immoraliste »…

Fabrice HEYRIÈS – L’eau des glaïeuls – éd. Ramsay 1990

Compréhension de l’écrit (13 points)

1- Qui sont les héros de ce récit ?

2- Qui informa Léopold Froment de la réussite de son ami Maximilien au baccalauréat ?

3- Par quel autre mot dans le texte est repris le mot ‘baccalauréat’ ?

4- Dans le sens du texte, qu’est-ce que « l’immoraliste » ; un journal ? un livre ? une revue ?

5- D’après les informations diverses de la lettre, Léopold et Maximilien pouvaient-ils se rencontrer ? pourquoi ?

6 Relève du texte les noms propres de lieu et ceux de personnes.

7- Dans le passage : « Maximilien répondit…..relues. » a) relève une subordonnée relative.

b) que remplace le pronom relatif ?

8- Par quel termes dans la lettre, Léopold exprima son amitié à Maximilien ?

9- Réponds par vrai ou faux : L’auteur, dans ce texte,

a- rapporte des faits, des événements.

b- écrit une lettre à son ami, qu’il ne posta jamais

c- décrit des lieux : Guémarte, Gléma, La Fourde, Ablesse.

10- Dans le passage :« …sans elle, ………ces vacances. » ; à quoi renvoie « elle » dans le texte ?

11- «Il faudra que nous en parlions

a- quelle est la nature de la proposition soulignée ?

b- à quel temps de quel mode est conjugué le verbe de cette proposition ?

12- a- Observe la dernière phrase et relève un indicateur de lieu.

b- Construis une phrase avec l’indicateur de lieu trouvé.

Production écrite (7 points)

A l’image du texte ci-contre, produis une lettre dans un cadre narratif.

Dans ta production :

- Tu présente les personnages dans une courte

introduction.

- Ton développement c’est la lettre, avec date, lieu,

destinataire, expéditeur.

- tu donneras une conclusion à ton récit.

Corrigé (pour voir le corrigé, sélectionnez avec la souris et défilez)

1- Maximilien et Léopold Froment (1)

2- Anne de Blémart. (1)

3- Le mot ‘baccalauréat’ est repris par ‘capacité’ (1)

4- Dans le sens du texte, « l’immoraliste » est un livre. (1)

5- D’après les informations diverses de la lettre, Léopold et Maximilien ne pouvaient

pas se rencontrer parce que leurs parents ne se parlent plus (fâcherie) (0.5 x2)

6- Maximilien – Guémarte – Gléma – Anne de Blémard – La Fourde – Dussart – Ablesse – Léopold Froment (1.5)

7- a) que selon son habitude il ne posta jamais après qu’il les eut relues (1)

b) Le pronom relatif remplace deux longues lettres (0.5)

8- Léopold exprima son amitié à Maximilien par les termes :

Cher Maximilien – ton absence m’est pénible – tu me manques – ton ami (0.25x4)

9- Vrai – faux – faux .(0.25x3)

10- Dans le texte, elle renvoie à « l’imbécile fâcherie » (0.5)

11- a- subordonnée complément d’objet direct. (0.5)

b- présent du subjonctif (0.75)

12- a- Un indicateur de lieu : à moins de deux kilomètres de (0.5)

b- Un accident a eu lieu à moins de deux kilomètres du village. (1)

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mardi 25 mars 2008

Sujet BEM n°8


Dure enfance…

Aussi loin que remontent mes souvenirs dans le temps, je revois avec précision la discrimination dont souffraient les filles de la famille.

Dès l’âge de sept ans, j’étais déjà obligée de partager avec mes sœurs, les travaux de la maison : je rangeais les chambres, je lavais le sol, je faisais la vaisselle et même la lessive. Il n’était pas question de demander à mon frère d’en faire autant ; il était pourtant plus grand que moi et plus solide. Mais le garçon n’avait rien à faire. Nous les filles, nous étions là pour servir.

Toute l’attention était tournée vers mon frère. Après le certificat d’études, la famille entière était prête à se priver, à faire des sacrifices pour qu’il continue ses études et qu’il ait un diplôme. Mes études n’intéressaient personne… A onze ans, je savais déjà qu’on ne ferait aucun effort financier pour m’aider à aller au lycée qui était payant. Pourtant j’obtenais de très bonnes notes, mais elles passaient inaperçues. Mon frère était un homme et son avenir passait avant tout.

Quand j’eus quinze ans, on voulut me décider à fonder un foyer. En clair, il fallait arrêter mes études. Quand je dis à ma mère que je ne voulais pas me marier, que je voulais étudier, elle mit son doigt sur sa tempe, d’un geste qui signifiait : « elle est folle, cette fille ».

D’après Gisèle HALIMI, La cause des femmes.

Compréhension (12 points)

1- trouve la réponse juste :

D’après le texte, les filles souffraient de discrimination ; cela veut dire :

- on ne faisait pas attention à elles.

- on les traitait aussi durement que les garçons.

- on faisait la différence entre les garçons et les filles

2- « Toute l’attention était tournée vers mon frère. »

Trouve dans le texte une expression qui le montre.

3- En t’aidant du texte, classe les expressions suivantes dans les colonnes A ou B :

expressions

A- La fille

B- Le garçon

Sa réussite est le souci de tous – doit servir – ne doit rien faire à la maison – sa réussite n’intéresse personne est maître de sa vie – doit se marier jeune – son rôle se limite aux tâches ménagères – doit être servi.

1-

2-

3-

4-

1-

2-

3-

4-

4- « …on voulut me décider à fonder un foyer. » L’expression soulignée signifie :

- acheter une maison

- se marier

- chercher du travail

5- Quel âge avait la fille quand la mère voulut la marier ?

6- Quelles sont les travaux de la maison que la fille devait accomplir ?

7- complète l’énoncé ci-dessous par trois articulateurs choisis dans la liste suivante :

Pourtant – alors que – afin que – aussi - parce que – puisque – ainsi – dès lors – cependant

Enoncé : « Tout le monde s’inquiétait de l’avenir de mon frère ………. c’était un homme ……….. moi, je n’intéressais

personne ………. je travaillais bien à l’école. »

8- « Je revois avec précision la discrimination dont souffraient les filles de la famille. »

a- relève la proposition subordonnée relative

b- quel est son pronom relatif et son antécédent ?

9- « Mon frère était un homme et son avenir passait avant tout. »

Réécris cette phrase en exprimant l’idée de cause.

L’avenir de mon frère passait avant tout …..

10- « Elle est folle, cette fille » a) Réécris cette phrase en mettant le sujet « elle » au pluriel.

b) Réécris cette phrase en remplaçant elle par il.

Production écrite (7 points):

L’auteure ne voulait pas arrêter ses études.

Rédige un texte dans lequel tu imagineras un dialogue entre l’auteure et ses parents.

Tu reprendras les idées du 4ème paragraphe.

Dans le dialogue, l’auteure donnera des arguments pour convaincre ses parents

à la laisser poursuivre ses études. Elle leur fera savoir qu’une fille est égale, en droit à l’école, à son frère.

Tu imagineras une fin heureuse au problème posé.

Corrigé (Pour visionner le corrigé, sélectionnez avec la souris et défilez)

1- D’après le texte, les filles souffraient de discrimination ;

cela veut dire : on faisait la différence entre les garçons et les filles (1)

2- son avenir passait avant tout (1.5)

3- (2)

La fille

Le garçon

1- doit servir

2- sa réussite n’intéresse personne

3- doit se marier jeune

4- son rôle se limite aux tâches ménagères

1- Sa réussite est le souci de tous

2- ne doit rien faire à la maison

3- est maître de sa vie

4- doit être servi

4- L’expression soulignée signifie : se marier. (0.5)

5- La fille avait quinze ans quand la mère voulut la marier. (0.5)

6- La fille devait ranger les chambres, laver le sol, faire la vaisselle et même la lessive. (1)

7- « Tout le monde s’inquiétait de l’avenir de mon frère parce que c’était un homme.

Alors que moi, je n’intéressais personne. Pourtant je travaillais bien à l’école. (1.5)

8- a- dont souffraient les filles de la famille (1)

b- pronom relatif : dont ; antécédent : la discrimination.(1)

9- L’avenir de mon frère passait avant tout car il était un homme. (1)

[Possibilités avec : puisque, comme, parce que, …]

10- a) Elles sont folles, ces filles.(1)

b) Il est fou, ce garçon. (1)

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